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1. glycine [ glisin ] n. f.• 1744; dér. sav. du gr. glukus « doux »♦ Plante grimpante (légumineuses papilionées) d'origine exotique, à grappes de fleurs mauves, blanches ou roses très odorantes. « une glycine extravagante : ses cent lianes se lacent, s'entremêlent, se nouent » (Claudel) . glycine 2. glycine [ glisin ] n. f.• 1866; var. de glucine « oxyde de béryllium », du grec glukus « doux, sucré »♦ Biochim. Acide aminé, le plus simple des acides aminés constituant les protéines.
● glycine nom féminin (latin scientifique glycina, du grec glukus, doux) Arbuste (papilionacée) grimpant lianoïde, cultivé sur tonnelles ou grillages, pouvant atteindre 20 m de long, aux fleurs ornementales, en grappes pendantes bleu-violet, blanches ou rose pâle. ● glycine nom féminin (variante de glucine) ou glycocolle nom masculin Acide aminé utilisé par l'organisme pour la synthèse d'autres substances (glucose, etc.), constituant essentiel des protéines et neuromédiateur.⇒GLYCINE, subst. fém.Plante sarmenteuse (Légumineuses papilionacées), à fleurs odorantes, mauves, blanches ou roses, en longues grappes pendantes, cultivée pour sa valeur ornementale. Les glycines aux feuilles de dentelle tendre (ZOLA, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1346). La fenêtre s'ornait de glycines aux lourdes grappes mauves (GREEN, Moïra, 1950, p. 14). Grappes tardives et odorantes de ces glycines qui s'entrelacent partout aux treillis (GRACQ, Syrtes, 1951, p. 283).Prononc. et Orth : [glisin]. Ds Ac. 1878, 1932, Cf. glucose. Étymol. et Hist. 1744 (LINNÉ Syst. Nat.). Dér. savant du grec
« doux »; suff. -ine. Fréq. abs. littér. : 118. Bbg. BLOOMBERG (E.). Colette et la glycine. Arch. St.n.Spr. 1973, t. 210, pp. 140-143.1. glycine [glisin] n. f.❖♦ Plante dicotylédone (Légumineuses Papilionacées), d'origine exotique. || Grappes de fleurs (cit. 5) mauves, blanches ou rose pâle et odorantes de la glycine (→ aussi Argent, cit. 11). || Une glycine qui s'étale et grimpe en guirlande le long d'un mur.1 (…) nous découvrons le monstre d'une glycine extravagante : ses cent lianes se lacent, s'entremêlent, se nouent, se nattent en une sorte de câble difforme et tortu, qui, lançant de tous côtés le long serpent de ses bois, s'épanouit sur la treille qui recouvre sa fosse en un ciel épais de grappes mauves.Claudel, Connaissance de l'Est, « Halte sur le canal ».2 C'est une ferme à petit auvent, couverte de glycine sur toute sa façade.J. Giono, le Grand Troupeau, Pl., t. I, p. 713.➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.————————2. glycine [glisin] n. f.❖♦ Techn. Syn. de glycocolle (notamment en tant que développateur photographique).
Encyclopédie Universelle. 2012.
